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A l'envers et contre tout

17 juillet 2006

Go away.

www.somnifrere.canalblog.com

Histoire de trainer ses groles ailleurs. Là ou ça sent le paprika et la poussière.

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17 juillet 2006

Le couple plastique.

heart_queen

Le_couple_Plastique

Voilà. C'est tout. Je l'ai déjà dis plus bas, je me sens minuscule. Ca tombe bien, il n'y a plus personne ici pour s'en appercevoir. Les gens vont mal. Ils essayent de sourire mais ça sonne creux. Et je suis las de devoir faire semblant de croire que tout va bien. La theière est en congé, elle fugue, je ne sais pas, n'importe quoi pourvu qu'elle s'arrache. Je n'ai pas envie, de supporter ses déboires. Mais peu importe. J'ai un Rien.

Aureoles : qhuit

16 juillet 2006

Sous le sourire du vice.

a_coudre

Dans les lumières balafardes

Des données sans sauvegarde.

Et persuadés qu'on oublira rien

Le temps dejà efface nos mains.

Puisqu'on est les héros vaincus

D'une histoire sans début, sans fin.

Puisque je sais que la roue tourne

Qu'elle se détache du moulin

Allez-y, faites sortir la terre

Coincée dans nos poumons,

Allez-y, faites cracher la misère

Qui sommeil dans le fond.

Dans les phares, des autos

Dont les pneus crissent dans un cri

Quand trop de vice nous sourit.

Allez-y, faites sortir les insectes

De nos gorges encore sèches

Quand ça meurt, quand ça nait

Sans lueur et sans papiers.

Les pneus crissent, obéissent

Aux lois du monde avarié.

Les alcools qui rendent vrais

Dévoilent un clown mal déguisé.

Allez-y rendez-nous

Nos neurones évadés.

Allez-y faites de nous

Ce que l'on pense être en secret.

Puisque tout est trop lent,

Que la vitesse n'a pas d'excès

Puisque tout est trop vide

Que l'ennui ronge l'envie et.

Que le rêve reste acide.

Les autoroutes ont ça d'étrange

Que l'on y voit passer trop d'anges

Sous les pneus. Qui crissent.

Sous le sourire. Du vice.

Zazie : Homme sweet homme.

*Comme l'impression de manquer de neurones pour comprendre un monde qui va jusqu'à la voix lactel. Comme l'impression d'être minuscule. Mais, sinon, j'ai un dé à coudre. Merci.

14 juillet 2006

Reconfort de l'arme soeur.

reconfort_copie

_Il ne dormait pas, il était mort. Et c'est là que j'ai compris. J'ai compris que si je voulais être le plus grand poète de ce siècle, je devrais faire l'experience de toute chose avec mon corps. Je ne pouvais plus me contenter d'être une seule personne. J'ai décidé d'être toutes les autres. J'ai decidé d'être un génie. J'ai décidé d'inventer le futur.

[ Three years later.. ]

_ Mes ambitions ? Mais je n'ai aucune ambition.

_ Je parle d'écriture.

_ J'ai laissé tomber.

_ Je ne comprends pas.

_ Je repète écoute bien : Je n'écris plus.

_ Pourquoi?

_ Parce que je n'ai plus rien à dire. Si tant est que j'ai eu quelque chose à dire un jour.

_C'est ridicule..

_ Avant je pensais que ce que je faisais aurais de l'importance. Que ça changerait le monde. Que rien ne serait plus comme avant. Mais c'est inutile. Le monde est trop vieux, il n'y a rien de noeuf. Tout a été dit.

Parce que même les plus Grands on étés victimes de la désillusion. Parce qu'on se retourne et qu'il n'y a rien. Parce que même si ça n'est pas le genre de travail qui mène quelque part, c'est le genre de travail que nous faisons.

Pause.

Son : Eclipse totale.

13 juillet 2006

Elle a des ideaux vertigineux.

Magie_sien

Elle a la conscience aiguisée,
À la source de tout acte elle remonte,
Avec ou sans tact,
Isole le sens, en extrait l'essentiel.

Il fait froid en été. J'idéalise déjà, les plages de Grèce et le jus de cerise, à tord et à travers, je me tord l'imaginaire et je, refais le monde à l'envers. J'ai le sourire remonté, par le désormais celèbre Personne, celui qui en dit long, qui parle sans s'arreter, j'ai le sourire remonté, comme à chaque fois que je racroche. Dans une semaine je décolle pour la maison du Sud, et pour une fois ça m'emmerde vraiment pas. Même l'Ours sera de la partie !

Elle a des idéaux vertigineux,
Des montagnes d'envies..

Et j'ai repris la plume, aussi. On verra ce que ça donnera. J'ai repris la plume. Je n'oublis pas la voix qui murmure dans le noir, Plum, Plum, Plum.. Ironie du sort, c'est Percubaba qui rythme la cadence. Et si pour le monde entier ça n'a pas de sens, moi ça me fait rire un peu. Rire pour pas pleurer, disons. Comme quoi, le temps passe, mais. Les petites choses, le ratrappent. Et une pensée pour le bout du monde, une ! Plum, Plum, Plum..

Des tas d'idées pour améliorer la vie..

Et ça me reprend. J'ai des envies de traverser les océans, de manger des gauffres à m'en exploser le ventre, de reciter de la poésie debout sur une table, de rire à m'en faire mal au ventre, des envies de roulées allumées par un briquet en forme de poisson, et je veux revoir l'Afrique, et la soeur de Sésam a écrit une lettre. La soeur de Sésam sait écrire. Vous entendez vous autres? La soeur de Sésam sait écrire !

sesam

Et puis j'ai envie. De grimper tout en haut, de n'importe quoi et puis de danser, d'attendre la pluie pour qu'elle ne vienne pas, de manger de l'étoile trempée dans du thé. Les gens d'ici m'ennuient, leurs alcools ne surprennent plus, leurs rires sont les mêmes, les endroits que nous fréquentons ne changent pas, les gens que nous croisons, les choses dont nous parlons.. Il est temps de lever l'encre Luna, tout tombe à merveille. Cette ville t'ennuie. Change de cap. Il est temps de lever l'encre !

Elle, de l'admettre, forcée de reconnaître en certains
Le talent certain de séparer les elles des ils,
Par la force et le poids de leur attribut viril.

ils parlent d'eux comme d'un autre, ils ont dans leur besace, de l'histoire de cul à revendre et du mmythe amoureux à descendre, ils m'ennuient, m'ennuient, m'ennuient. Et elles. Leurs regards de biche, leurs cils qui touchent le ciel, leurs seins qui aguichent et eux autres qui chancellent. Elles m'ennuient, m'ennuient, m'ennuient. Et puis j'ai envie. De grimper tout en haut, de n'importe quoi et puis de danser, d'attendre la pluie pour qu'elle ne vienne pas.

Elle a des idéaux vertigineux.

Et tant pis pour la theière et tant pis pour tout le reste, Milo fidèle à lui-même m'emmène plus loin que le bout du monde. Et je reprends la plume.

Des montagnes d'envies.

Debout sur le zinc : Elle.

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12 juillet 2006

En dehors de ça, rien. A part que, taper du pied

comment_ca_boomboom_copie

En dehors de ça, rien. A part que, taper du pied dans une cabine téléphonique et la voir s'écrouler sous ma force sur-humaine, c'est amusant. Que les gens qui vous prennent en stop lorsque le soleil se couche sont vraiments des gens biens, parfois. Que le trivial Poursuite, même junior, c'est pas pour moi. Et qu'il est temps que je passe quelques jours sans fumer, ni boire, et que je dorme.

Le chapeau vissé sur ma tête garde Milo au chaud, il me remet la theière en place quand je déborde, à coup de tête qui tourne. David Bowie dans les oreilles, et le soleil froid du matin qui colle au palais. Mademoiselle, chantez moins fort s'il vous plait ! Il ne me plait pas. La politesse n'a plus de sens. J'ai fais la magique étude, du bonheur qu'aucun n'élude. Elle porte un soleil mort dans le creux de ses mains. Elle épluche la planète avec ses pas, elle n'est ni l'être ni l'avoir elle est l'antithèse des armées, et elle avale les cendres de l'avenir brulé.

Le soleil froid. Colle au palais.

David Bowie : Space Oddity

11 juillet 2006

Le temps pouvait s'arreter. Ca ne nous genait pas le moins du monde.

On devorait inlassablement, chaque minute, chaque seconde !

magic_world

C'est quand on y croit plus que le mur explose bruyament, dans un fou rire. On ne sait pas comment, pourquoi, mais c'est là. Les masques sont tombés definitivement. Et personne ne peut le nier. Il y aurait tellement de choses à dire que j'en ai les doigts agités. Tout devient simple en une seconde; Une partie de Pogs dans l'herbe, un joint qui se consumme dans la jungle profonde, des fous rires incontrolables qui sont tout ce dont on a besoin. Et la route des épices qui parcours la ruelle. Il suffit de quoi. D'un ciel bleu qui tourne à l'orage, d'un regard qui dit "on y va!", de courire sous la pluie tiède en chantant, valsant. Il suffit de quoi. D'une moustache au crayon et d'une paire de lunettes. Parce que putain, croyez-moi, deux stars sont nées. Hollywood n'attend plus que nous, je le jure, les japonais s'arrachent dejà nos photos.

De 9h à 23h sans interruption, cavaler dans tous les sens, chaparder, voler, tomber, rire, danser, crier. Il y a des gens qui se lassent des choses qu'ils font plusieurs fois. D'autres au contraire, voudraient vivre certains moments en mode repeat, s'attachent aux endroits et à l'instant. On fait partie de ceux-là. On fait partie de ceux qui rêvent de La Vilette la nuit, juste parce que c'est là que tout commence. Et qu'on aura beau dire ce qu'on voudra, on ne risque pas de l'oublier.

J'ai troqué Jeune Homme contre un plus orangé. Il faut rendre à Ween ce qui appartient à César. Toucher la nébuleuse du bout des doigts, une fois, deux fois, crier qu'on est des génies, des rois, se moquer du monde qui tourne comme un con, faire des listes, plonger le nez dans une boite de Coriandre, noter, enfermer nos fous rires dans la boite à image, pour les resortir la nuit et ignorer la lune.

Même si à côté de ça, il y a ces moments ou je me sens minuscule et ou j'aimerais avoir une potion miracle, un remède magique, quelque chose de plus efficace que mes mots qui tremblent. Même si je [me] hais dans ces moments là, spectacteur impuissant d'un spectacle invisble. Il n'y a aucun bruit dans la pièce, et pourtant je le sais, tout est en train d'exploser. Et les kinder bueno n'y peuvent rien, et les smarties qui puent n'y peuvent rien, et mes doigts qui serrent les tiens n'y peuvent rien, et les histoires n'y peuvent rien. Mais parfois, parfois les larmes se mélangent au fou rire, c'est pas vraiment une victoire, mais ça se savoure malgrés tout, au moins autant qu'un canard qui porte des bottes en plastique.

J'aurais bien voulu t'emmener en voyage, une croisière de rêve au pays des mirages, j'ai cherché un bateau mais c'était la galère, les rames étaient trop courtes pour atteindre le niveau de la mer.

Dans l'école du 17ème arrondissement on se sent dejà chez nous, caresser le chat du bout des doigts, regarder ou l'on met les pieds, se dire qu'on va poser nos pas ici des centaines de fois, et sourire, sourire devant la dame qui l'air de rien se souvient de nous, sourire devant le post-it rose qui assure que dans quelques mois, je recevrais des avions en papier dans la gueule dans un cours qui me plaira. J'aurais pas cru le dire un jour avec tant de conviction mais, j'ai hâte d'être en septembre.

Je pourrais en dire plus mais j'en ai pas l'envie. J'ai un chapeau qui fait clac, et de quoi rire pendant encore longtemps. J'ai toute une armée de flingues volés pour tirer dans le moindre rayon de lune, le moindre nez rouge, le moindre grelot trop agité. J'ai un train miniature et un pouple en plastique dans la poche, j'ai du pays à voir, du sable à caresser, j'ai un escalier orange qui parcours tout mon crâne, et quoiqu'on dise, c'est la meilleure chose qui soit arrivé depuis le dernier 26.

C'était Metalassa en direct du Pérou, merci Bonsoir, je quitte le disco.*

David Bowie : Space odity. [ Ou l'art de s'envoler. ]

7 juillet 2006

Je sauve les meubles et vend la maison.

"Touché, coulé. Adieu la rue de la paix. Pour moi c'est rue Chasselièvre pour la 18ème année".

Je note un enième numero de téléphone sur mon bout de papier.

"Putain Gaëlle, pourquoi t'es dans le train et moi encore sur le quai?"

Il y a des choses qui sont moins droles qu'on l'aurait imaginé.

" Gaêlle il est 05h42, qu'est-ce que je fous là? Est-ce qu'on va être victime de ce truc qui fait que lorsqu'on est plus à côté en cours on est plus à côté dans la vie ?"

Le mot Partir se déguise en regrets, parfois.

"Les gens ont une raison personelle de travailler, moi j'en ai pas. Je fais quoi? Je vais travailler, pour toi. Je vais te rattraper, évite juste de partir trop loin.."

T'es pas du genre à parler comme ça Petit Prince. Si tu as bu je t'excuse. Il n'empèche que je me sens con. Même si en temps normal, c'est plutot facile de tourner les talons, pour le coup, je dois avoir un cailloux dans la grole.

Le_faiseur_d__toiles

*

Mais allez. Debout. Il y a un escalier orange qui m'attend, enfin il m'attend pas vraiment, mais il est là. Il y a une journée gratos à Eurodisney qui s'offre à nous comme au bon vieux temps. Il y a que je vais encore revenir les poches pleines et les cheveux étoilés. Et même si, même si je ne sais pas ou je vais, même si je fonce encore dans le mur, il y a un bout de tignasse bleue qui m'enverra des avions en papier.

Il est 07h26 et j'ai à peine dormi. J'étais sur un bateau bancal.

Caution, loyer, carte Navigo, charges comprises ou pas, avec ou sans ascenceur, Crous, APL, revenus mensuels, arrondissement.. Et je dois faire semblant de donner une importance à tout ça? Ouais.

Il fait froid. Il y a un problème quelque part, j'en connais qui restent sur le quai alors qu'ils avaient tout ce qu'il faut pour partir. Et moi on me file un billet, que je composte même pas, je grimpe dans le train, et je regarde par la vitre en attendant le départ. "Jamais contente", murmure la foule.

Zazi : Rue de la paix.

6 juillet 2006

Une petite envie de meurtre.

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Me tape sur l'épaule, allez ! Vise au coeur !

6 juillet 2006

Passe la caravane et pourtant.

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J'ai jamais eu le sens des priorités.

J'ai toujours pris toutes les mains qu'on me tendait.

Que ce soit par envie, ou par interet.

J'ai jamais su hierarchiser.

Je ne compte pas ceux qui sont partis. Je ne compte pas ceux que j'ai laissé. Et je ne compte même pas ce qui reste. J'ai toujours avancé en bande avec la pretention de n'avoir besoin de personne. C'est simple et c'est une methode qui fonctionne. Ou presque.

Je ne suis pas de celles, qui connaissent la force d'une exception, je ne suis pas de celles qui donnent tout pour une seule personne, je ne donne rien, et ce, à tout le monde. J'ai certainement adopté une mauvaise méthode, ou je ne sais quoi.

Toujours est-il que, la marionette s'est reveillé, marionnetiste, et toi t'as l'air malin, avec tes bouts de ficelles qui te scient les phalanges. Ta marionette, n'en est pas une, et elle. veut. S'envoler.

Je n'ai pas envie de laisser tout ça me filer entre les doigts, je n'ai pas envie que la partie reste en suspens, je n'ai pas envie d'être spectateur, je ne me suis toujours pas décider à tourner les talons. Je suis horriblement, egoiste, possésive, et hargneuse, si vous le voulez. Mais je n'ai pas envie.

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A l'envers et contre tout
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