And why not ?
Je dois avouer que, à l'image du temps, je ris d'un oeil et pleure de l'autre. Je me découvre des acces de mauvaise humeur non justifiée, et même, de la jalousie vis à vis de tout et n'importe quoi. Parce que la dame là a du coca et pas moi, parce que mademoiselle a du produit à bulles et que moi j'en ai plus, parce que ceci, parce que celà.
Bref, sinon, les cigarettes roses, ça me ferait presque aimer le rose. [ Ta gueule, j'ai dis presque.] Quand aux pavés que l'on foule, ils fondent presque sous Mister Sun. J'ai des envies de partir sans prevenir, de grimper dans le premier train, mais l'argent me manque je crois, et puis ce putain de bac blanc, vraiment, jerry. Il y a Zet qui me reste ambigüe, il y a son rouge à lèvre sur ma joue et mon grognement. Il y a Bu méconnaissable. Et il y a que malgrés tout je souris. Y a pas à dire, les fleurs fleurissent et les amoureux rougissent, enjoy, c'est le printemps. Fuck.
Elle me dit "Jalouise.", je lui dis "Antigone ?", elle murmure "Petite soeur de minuit", je n'ose dire "ça m'a manqué tout ça." Et j'avance. En sens inverse pour pas changer, ils sont inscrits partout je n'existe nulle-part, et j'avance, le chapeau revient sur ma tête l'air de rien, comme le reste. Silhouette fine et élancée ne sait même pas se servir de sa plume, j'ai du me tromper quelque part. Tant pis.
Les cigarettes roses laissent un gout vanillé dans la bouche, sur les lèvres, la solitude vient faire ses griffes sur ma sale gueule, couleur et noir et blanc se mélangent, Mister Sun caresse le cimetière, je lui crache mes fantomes à la gueule. This is the end.
Son : Archive : Fuck You.
Envie : Y arriver.