S'amuser à faire chier l'araignée sur sa toile.©
Dans le ventre ca chatouille comme jamais, ça a envie de sortir, d'exploser, de rire et de gueuler. Encore, et encore, j'ai même du mal à taper sur le clavier, les rayons de soleil me font trembler des doigts, envie de tout faire en même temps, ça faisait longtemps, vraiment longtemps. Un litre de glace à la vanille par jour, les milk-shake reviennent, et j'ai de plus en plus d'afinités avec mon mixer. Les matinées au Sunbar callée contre le judebox avec Eux me filent un smile gros comme un éléphant rose. Patate is back, mesdames et messieurs ! Dimanche ne sera pas un dimanche, et ô comme je vais apprecier, de grimper dans le train voie numéro 2 en compagnie du Monycliste chevelu, pour retrouver les cheveux de Ween dans un festival improvisé, de slamer sur la rue kétanou comme au bon vieux temps, ouais... Je crois qu'on peut à nouveau dire chiche. Je crois qu'on peut à nouveau sortir les trucs colorés et les histoires sans queue ni tête, qu'on peut rayer celles qui étaient sans beuh ni fête, je crois qu'on peut faire jouer les violons, faire jongler les jongleurs, je crois qu'on peut reprendre nos places sur les trois branches de l'arbre fétiche, et laisser le soleil nous narguer. Je crois qu'on peut, à présent, faire comme si cette année n'était pas la dernière, et oublier que c'est le début de la fin. Je pense aussi, qu'il est temps de resortir les pinceaux, de recoller les affiches, de faire crier les murs, de jeter les poissons rouges dans la fontaine, et de fluncher en amoureux. Et ce soir? J'embarque ma bouteille d'alcool à moitié pleine, et j'vais gerber mon soleil en musique, pour fêter ça. Et même si, Villepin m'exaspère de plus en plus, et même si je me sens comme dictaturée, saturatée, totalitarisée, et tout le reste, sachez que... Je compte faire un coup d'Etat.
Son -> La rue Kétanou : Les maisons